Webmecanik

Webmecanik est un éditeur de logiciel innovant, spécialisé dans le marketing automation et le CRM. Il propose des outils puissants et intuitifs qui permettent aux entreprises de gérer leurs campagnes marketing de manière efficace. Le tout, en personnalisant l'expérience client à grande échelle.

Avec un engagement fort en matière de RSE, Webmecanik se positionne comme un leader européen dans le domaine du marketing automation en mettant la technologie au service de l'humain et de la performance durable. Il s’agit également d’un contributeur majeur au projet open source Mautic.

S’assurer de la mise à disposition de nos services avec toutes les bonnes pratiques en matière de haute disponibilité. Il s’agit également d’offrir de hautes performances lors de l’onboarding de grands comptes avec des volumes de transactions qui se comptent en millions par jour (ex. e-mails, visites sur le Web, affichage de formulaires). Toutes ces tâches constituaient initialement un travail fastidieux et chronophage, notamment à cause de l’utilisation de serveurs physiques.

En effet, dans ce modèle et pour garantir une accessibilité et un fonctionnement permanents, les ressources devaient être dédiées client par client. Ceci, tout en prenant en compte les pics de consommation et éventuellement la saisonnalité, qui rendaient le déploiement peu rentable et peu efficace.

Un autre axe d’amélioration se situait au niveau de la préparation de l’infrastructure avant livraison à un client ou une cliente. Fonctionner avec des serveurs Bare Metal implique a minima une configuration. Celle-ci peut s’avérer fastidieuse : préparation du système d’exploitation (OS), du réseau public, ainsi que du réseau privé vRack. Cette étape de préparation du serveur physique avant qu’il n’accueille de la production pour les clientes et clients finaux est une étape souvent chronophage.

Une migration d’infrastructure vers Kubernetes a été réalisée, pour des raisons de mise à l’échelle, de déploiement de nouvelles et nouveaux clients, mais également pour pouvoir transposer cette infrastructure dans différentes localisations. Les choix technologiques sont donc ici passés du monolithe au distribué. L’architecture a en effet évolué d’une base de serveurs physiques dédiés vers de la virtualisation et des conteneurs pour devenir, in fine, hautement industrialisable.

En effet, technologiquement, Kubernetes permet, grâce à l’utilisation de blue prints, des fichiers de configuration standardisés décrivant l’architecture souhaitée, de déployer la même infrastructure et les mêmes services métier en son sein. Le tout, en s’affranchissant des différences de localisation, ainsi que de tout fournisseur.

Cette refonte, effectuée en 2022, a permis le déploiement dans de nouvelles zones géographiques pour ouvrir de nouveaux marchés (Canada, États-Unis, Asie-Pacifique), mais également améliorer la maîtrise fine des composants en cas de montée en puissance de l’activité. La partie data, notamment les bases de données, est quant à elle située sur des serveurs dédiés, l’applicatif hébergé dans Kubernetes ayant été déployé selon un principe stateless. Cela signifie que les données de production ne se trouvent pas dans le cluster . Ce choix a été fait pour des raisons de performances, ainsi que de respect des bonnes pratiques et des principes du cloud native.

Ainsi, des modifications peuvent être effectuées à une échelle locale (une personne étant assignée a un namespace distinct). Ceci, sans affecter la totalité de la plateforme, assurant ainsi une personnalisation et une expérience individuelle optimale pour chaque cliente et client.

« Dans notre infrastructure, Kubernetes nous permet de gérer un nombre massif de pods et leur répartition dans les clusters. »

David Coutelle, directeur technique de Webmecanik

Côté sécurité, la plateforme de Webmecanik bénéficie également de la flexibilité et de la sécurité grâce à l’isolation apportée par le vRack. En effet, les infrastructures s’appuyant sur une solution Managed Kubernetes Service peuvent être utilisées de manière entièrement privée, c’est-à-dire inaccessibles depuis Internet, pour des échanges applicatifs isolés. Cela concerne également les serveurs dédiés.

Désormais, avec le passage de l’infrastructure sous Kubernetes, des points positifs se détachent.

• L’intégration de clientes et clients de toutes tailles s’effectue avec davantage de sérénité, quelle que soit la localisation.
• Les équipes de développement peuvent se concentrer sur leurs activités à valeur ajoutée. Elles gagnent également en vélocité grâce à des déploiements facilités d’environnements de pré-production, afin de détecter des anomalies et les corriger plus rapidement.
• La facturation, claire et sans frais cachés, permet également de se projeter et d’anticiper aisément les coûts actuels et futurs.

En effet, Kubernetes, en offrant la possibilité de gérer à la volée l’augmentation du nombre de conteneurs, a permis de mettre à l’échelle des parties spécifiques de l’applicatif et de fonctionner en microservices, pour tirer parti au maximum de la technologie. La capacité d’auto-guérison, le redémarrage des éléments comme les pods qui ne seraient plus dans un état optimal constitue également un point fort pour accompagner les équipes de Run vers un niveau de disponibilité maximal.

Réaliser la même chose avec des serveurs dédiés reste possible techniquement, bien que bien plus complexe. Kubernetes apporte de la flexibilité, davantage de rapidité de déploiement, ainsi que des mécanismes de mise à l’échelle temporaires.

« Aujourd’hui, grâce à Kubernetes, entre autres, nous avons la capacité de travailler pour des clientes et clients qui envoient jusqu’à 15 millions d’e-mails par jour et d’en gérer le tracking associé. Avec l’utilisation d’Argo CD couplé à Kubernetes, nous avons pu construire une stratégie intelligente et évolutive de mise à jour applicative au sein de notre plateforme. »

David Coutelle, directeur technique de Webmecanik